Maëlle Dequiedt

Maëlle Dequiedt, avec sa compagnie La Phenomena, crée des formes entre théâtre, musique, film et performance, souvent nourries par son expérience du territoire. Elle se dédie également aux nouvelles écritures dramatiques, collaborant notamment avec les auteur·rice·s Marcos Caramés-Blanco, Penda Diouf, Claudine Galéa, Frédéric Vossier.

Maëlle Dequiedt se forme en mise en scène à l’école du Théâtre National de Strasbourg dont elle sort diplômée en 2016 . Elle y crée Penthésilée de Heinrich von Kleist, Au bois de Claudine Galea et collabore notamment avec les metteur·se·s en scène Thom Luz et Séverine Chavrier. À partir de septembre 2017 avec sa compagnie la Phenomena, elle est lauréate du dispositif CLUSTER initié par le bureau de production Prémisses, elle est alors artiste associée pour trois saisons au Théâtre de la Cité Internationale, où elle présente Trust-karaoké panoramique d’après Falk Richter, Pupilla de Frédéric Vossier et I Wish I Was (création collective, octobre 2020).

À l’opéra, elle est metteuse en scène en résidence à l’Académie de l’Opéra National de Paris en 2016-17, pour laquelle elle crée Shakespeare-Fragments nocturnes. Elle crée à l’Opéra de Lille, Les Noces, Variations, d’après les Noces de Figaro de Mozart en mars 2020. En 2023, elle créera  « A brief draft of human desires », une création originale avec les chanteur.euse·s de l’opéra studio de  l’Opera Ballet Vlandereen à Gand.

À partir de 2018, sa compagnie la Phenomena mène une résidence longue de territoire dans le Nord – à Denain puis Douchy-les-Mines – soutenue par le pôle européen de création Valenciennes-Amiens et la région Hauts-de-France, elle intervient ponctuellement pour des ateliers de pratique et de formation notamment auprès de lycéens au CDN d’Orléans, pour le programme Éducation et proximité du TNS, auprès des chefs de choeur de l’Opéra de Lille et des chanteurs du studio de l’Opéra national du Rhin. Elle intervient régulièrement à l’ENSATT.

En 2021-22, elle met en scène Gorgée d’eau de Penda Diouf, à l’invitation de la Colline, du TNS, de la Comédie de Reims et du Grand T. En juin 2022, elle mettra en scène les élèves comédien·ne·s de la promotion 2019-2022 de l’ESAD à partir d’un travail collectif autour de la Stratégie du choc de Naomi Klein.

 

©Alexis Vettorretti

Maj 13/03/22

Philippe Canales

Diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique (promotion 2006).

Philippe Canales joue sous la direction de Matthieu Roy (Histoire damour, Lagarce ; Drames de Princesses, Jelinek ; Peer Gynt, Ibsen ; Lamour conjugalMoravia ; La Conférence et Un doux reniement, Pellet ;  Martyr, Mayenburg ; Days of nothing, Melquiot), Alexandre Zeff (Le Monte-plats et Celebration, Pinter), Jorge Lavelli (Himmelweg, Mayorga), Jacques Kraemer (Agnès 68), Volodia Serre (Le Suicidé, Erdman), Mylène Bonnet (Journée de noce chez les Cromagnons, Mouawad), Lazare Herson-Macarel (Peau dÂne ; Cyrano, Rostand) Clémence Weill (Mars, Fritz Zorn ; À l’éternel retour de la chance) et Jérémie Sonntag et Florian Goetz (Fahrenheit 451).

Convaincu de l’utilité publique de l’éducation populaire par le théâtre, il fait le choix de consacrer un quart de son activité professionnelle à l’élaboration et la coordination de projets pédagogiques.

Il dirige par ailleurs depuis 2011 la plateforme TRANSVERSALES : échanges artistiques avec le territoire de Saint-Pierre et Miquelon, dont il est originaire. Il est aussi responsable du pôle pédagogie – action culturelle pour le Nouveau Théâtre Populaire et pour la Maison Maria Casarès.

 

©Thierry Cantalupo

Maj 1/09/22

Robert Cantarella

Robert Cantarella est né à Marseille. Il y suit une formation aux Beaux-Arts puis devient ensuite élève d’Antoine Vitez à l’Ecole du Théâtre National de Chaillot.
Il fonde en 1983 le Théâtre du Quai de la Gare, crée, en 1985, la Compagnie des Ours avec la volonté de faire découvrir ou redécouvrir les auteurs du XXe siècle.
En 1987, la création d’Inventaires de Philippe Minyana, à Nouvelles Scènes (Dijon) marque le début d’une amitié et d’un compagnonnage avec l’auteur, dont Robert Cantarella monte successivement Les Petits Aquariums (1989), Les Guerriers (1991), Drames Brefs 1 (1996), Anne-Laure et les fantômes (1999), Pièces (2001), Ça va (2005). Ensemble, ils cosignent la mise en scène du Sang chaud de la terre de Christophe Huysman.
Depuis 1989, Robert Cantarella a mis en scène des pièces aussi bien classiques que contemporaines, notamment Le Voyage d’Henry Bernstein, Divertissements touristiques de Noëlle Renaude, Sourire des mondes souterrains de Lars Nören, Le Siège de Numance de Cervantès (Festival d’Avignon, 2012), J’étais dans ma maison et j’attendais que la pluie vienne de Jean-Luc Lagarce, Sa Maison d’été de Jane Bowles, Oncle Vania de Tchekhov, Hamlet de William Shakespeare, Le Chemin de Damas d’August Strindberg et Hyppolite de Robert Garnier pour le Festival d’Avignon 2007.
Depuis 1993, Robert Cantarella exerce également une activité régulière de formation tant en France qu’à l’étranger notamment à Berlin, Cannes, Avignon, Rabat, Lausanne ainsi qu’à la FEMIS à Paris.
En 1997, il est co-auteur avec Jean-Pierre Han, du manifeste Pour une formation à la mise en scène (Ed. Entre/Vues).
Il crée en 1999 l’Association Théâtres Écritures ayant pour objet la réalisation et la publication d’une revue intitulée Frictions, pour favoriser la réflexion et la recherche dans le domaine du spectacle. Par ailleurs, il collabore régulièrement à des revues littéraires, théoriques ou poétiques comme Vertigo, Lignes, Fusée, Communication, Frictions, If.
Il est nommé directeur du Centre dramatique national de Dijon en juillet 2000.
Il publie en 2004 sa première œuvre de fiction : Le Chalet aux éditions Lignes dirigées par Michel Surya et réalise en 2005 un premier documentaire Carrosserie.
De décembre 2005 à mars 2010, il a été co-directeur du CentQuatre à Paris, avec Frédéric Fisbach, un lieu de résidence d’artistes à l’emplacement des anciennes pompes funèbres de Paris.
Aujourd’hui, il continue de commander des nouveaux textes, à Christophe Honoré, Philippe Minyana et Noëlle Renaude et est lui-même l’auteur de performance comme Faire le Gilles sur les cours de Gilles Deleuze.

Marc-Antoine Granier

Après une formation dans le domaine du son, Marc-Antoine Granier se tourne vers la création sonore, la radio et la musique électronique.
Autodidacte du sampling, la musique est d’abord pour lui une affaire de curiosité, de mélanges des genres et d’influences multiples : de la musique concrète jusqu’aux sphères électroniques. Bruits électriques, technos, fréquences sinueuses, mélodies rêveuses, la composition sonore et musicale doit être « personnelle, colorée et inventive ».
Il met son savoir-faire au service de vidéastes, compagnies de danse ou pour des installations sonores. Parallèlement il développe des activités radiophoniques qui vont de la prise de son à la diffusion, où « écriture documentaire » et travail sonore s’entremêlent.
Il collabore et développe son travail avec la compagnie KompleXKapharnaüM depuis 2006.

Eléonore Weber

Eléonore Weber a étudié le droit et la philosophie politique à L’EHESS. Elle occupe un temps un poste d’assistante parlementaire au Sénat avant de se consacrer à l’écriture, à la réalisation, et à la mise en scène.

Pour le théâtre, elle a écrit et mis en scène Rendre une vie vivable n’a rien d’une question vaine (Festival d’Avignon, 2007), Tu supposes un coin d’herbe (Festival Mettre en Scène TNB, Rennes, théâtre de la Bastille 2006).

En 2004, elle a mis en scène Je m’appelle Vanessa de Laurent Quinton pour la série de créations Pièces d’identités à La Passerelle, Scène nationale de Saint-Brieuc, repris au Festival Mettre en Scène la même année.

Elle est aussi l’auteur de Manège (2000-2001), commande de Roland Fichet, et de Décadrages (2003). Ces deux pièces ont été mises en scène par Annie Lucas, la première pour la série de créations Naissances, la seconde pour la série de créations Pièces d’identités. Décadrages a été présenté au Festival Frictions (Centre dramatique national de Dijon) en mai 2004.

Au cinéma, elle a réalisé Night Replay en 2012, pour Arte. Ce film a été présenté dans divers festivals, en France et à l’étranger (Festival du film de Belfort, Festival Hors-Pistes au Centre Pompidou, CPH-DOX à Copenhague, IMDb à Montréal). Après une résidence au centre des écritures cinématographiques du Moulin d’Andé, elle réalise en 2007 Les Hommes sans gravité (moyen-métrage de fiction, production Ecce films), présenté au Festival de Clermont-Ferrand, Festival Hors Pistes au Centre Pompidou et à l’étranger.

En 2005, elle réalise Temps morts (court-métrage de fiction, production Le G.R.E.C. – Groupe de Recherches et d’Essais), qui sera sélectionné au Festival du film de Belfort-Entrevues, au Festival de Vendôme, au Festival Côté Court de Pantin, au Festival international du film de femmes de Créteil et présenté au Centre Georges Pompidou en 2006.
Enfin, elle a réalisé Silence dans le fortin, documentaire tourné en Algérie en 2001-2002 (production Point du Jour).

Elle s’associe avec Patricia Allio en 2008.

Sandrine Lanno

Titulaire d’un troisième cycle universitaire en économie internationale et du développement, Sandrine Lanno se forme parallèlement à ses études au théâtre à l’École Florent et à l’Unité Nomade de Formation à la mise en scène au CNSAD où elle travaille auprès de Piotr Fomenko, Klaus-Michael Grüber et Alain Françon.

En 1997, elle crée L’Indicible Compagnie et met en scène 7 pièces en un acte et 1 foirade, dramaticules de Samuel Beckett ; Les Charmilles de Jean-Michel Rabeux au Chapiteau du Raj’Ganawak à Saint-Denis ; Matériau Chimère d’après Chimères et autres bestioles de Didier-Georges Gabily au Théâtre de la Bastille ; Plus loin que loin de Zinnie Harris au Théâtre du Rond-Point ; Au loin un oiseau, Vieille terre et Le calmant de Samuel Beckett à la galerie Sabine Puget de Fox-Amphoux; La Thébaïde ou les frères ennemis de Jean Racine au CDN de Montreuil ; The Golden Vanity et autres histoires de marins de Benjamin Britten à l’Opéra de Lyon, au Théâtre de la Croix-Rousse et au Nouveau Théâtre de Montreuil ; Mais n’te promène donc pas toute nue de Feydeau au Théâtre de l’Etoile du Nord ; Shakespeare’s Sonnets avec Mélanie Menu et Theo Hakola et Cannibalisme Tenace d’après En guise de manifeste littéraire d’Aimé Césaire au Théâtre Koltès à Nanterre. Fin 2013, elle crée Perdues dans la lande de Joël Jouanneau avec sept femmes détenues du centre pénitentiaire sud francilien de Réau au théâtre de La Ferme du Buisson. En 2014, elle poursuit son travail en milieu carcéral à Réau et enregistre avec son équipe et 15 personnes détenues Tous ceux qui tombent de Samuel Beckett, l’enregistrement a été diffusée en présence de 80 personnes (personnes détenues et invités extérieurs) le 22 décembre 2014 dans le gymnase du centre pénitentiaire transformé en salle d’écoute pour l’occasion.

Depuis 2006, elle travaille avec Paola Comis, ensemble elles créent Ces bottes sont faites pour marcher et Où nagent les grands-mères?. Aux Nouvelles Subsistances à Lyon et à la MAC de Créteil ; Muable et Incertain à la MAC de Créteil, S’abandonner dit-elle au Festival 30’’30’ à la Manufacture Atlantique de Bordeaux, à La Faïencerie et au Zoukak Theater de Beyrouth (2014).
Leur prochain spectacle Si tu n’aimes pas ta vie range ta chambre sera crée au théâtre de l’Echangeur à Bagnolet en mars 2015. Depuis 2010 elle fait partie des metteurs en scène et acteurs associés au projet Binôme crée par Thibault Rossigneux (rencontre expérimentale Art & Sciences).

Aimant explorer théâtre et musique, elle collabore souvent à des mises en scène d’opéra notamment à l’Opéra de Lyon : auprès de François Girard (Le vol de Lindbergh, Les Sept Péchés Capitaux de Weill et Brecht, repris au Edinburgh International Festival, Emilie de Kaija Saariaho, Parsifal de Wagner repris au Met opéra de New-York), Grzegorz Jarzyna (Le Joueur de Prokofiev, L’enfant et les sortilèges de Ravel et Der Zwerg de Zemlinsky), David Marton (Capriccio de Strauss) et Christophe Honoré (Les dialogues des Carmélites de Poulenc).

Elle a également réalisé quatre fictions radiophoniques pour France Culture : Les séquestrés d’Altona de Jean-Paul Sartre, Plus loin que loin, Hiver et Crépuscule de Zinnie Harris.

Parallèlement à la mise en scène, elle dirige des ateliers au CDN de Besançon, au Conservatoire de Lyon et de Grenoble, à l’Opéra de Lyon, au JTN, à l’Université de Nanterre, au Studio de Formation Théâtrale, à l’Ecole Auvray-Nauroy, au cours Florent… et également dans le cadre de résidence, notamment à La Grande Halle de la Villette.

En 2014/2015 elle est artiste compagnon du théâtre de La Faïencerie de Creil.

Paola Comis

Paola Comis est issue de la promotion 1994 de l’Ecole du Théâtre National de Bretagne. Elle est l’un des membres fondateurs du Théâtre des Lucioles, avec lequel, elle joue entre 1995 et 2000 dans Preparadise Sorry Now de Rainer Werner Fassbinder, mise en scène de Pierre Maillet ; Le Poids du monde, un journal de Peter Handke mise en scène de Pierre Maillet et Laurent Javaloyes : Comme ça, texte et mise en scène de Laurent Javaloyes, La Maison des morts de Philippe Minyana mise en scène de Laurent Javaloyes . Ainsi que dans Cabaret lucioles mise en scène du collectif.

En 2000, elle fonde avec Theo Hakola sa Compagnie, Coupes de Colère.
Elle joue dans La Chanson du Zorro andalou de Theo Hakola ,mise en scène par l’auteur et Pierre Maillet, puis collabore et joue dans Une dizaine de morts à partir M. Ondaatje, lecture en musique de Theo Hakola. En 2003, ils recréent ensemble Ellen Foster ( un monologue dont elle signe l’adaptation) d’après le roman de Kaye Gibbons, Depuis 2005, elle collabore avec Sandrine Lanno ; ensemble elles créent Ces bottes sont faites pour marcher (2007), Où nagent les grands-mères? (2009), Muable et Incertain (2012) , S’abandonner, dit -elle (2012), elles vont créer à L’Echangeur – mars 2015 – Si tu n’aimes pas ta vie, range ta chambre.
Par ailleurs, elle a travaillé avec Marc François (Cinna et La mort de Pompée de Pierre Corneille), Bernard Lotti (Don Juan revient de Guerre d’Odon Von Horváth et Quai d’embarquement de R. Viviani), Patrick Haggiag (Le Chant des Chants), Antonia Buresi (Manque de Sarah Kane), Olivier Maltinti (Sonetto per Ninetto d’après Pier Paolo Pasolini).

Elle danse dans Vanno, vengono et Landscape de Nathalie Béasse. En 2004 elle rencontre la chorégraphe Raffaella Giordano avec qui elle travaille toujours : Cuocere il Mondo (2007) et tourne encore dans Quore.

Au cinéma, Elle joue notamment dans Parc d’Arnaud Despallière, L’autre de M. Bernard et P.Trividic, L’Adversaire de Nicole Garcia, Le temps retrouvé de Raoul Ruiz, A mort la mort de Romain Goupil, Paris de Raymond Depardon et MEL’ange de Laurence Côte (Talents Cannes 2003).

Parallèlement, elle dirige aussi des ateliers entres autres à la centrale des femmes à Rennes, en lycée agricole, en cité à Nevers et à Nantes, à l’Université de Nanterre, au studio de Formation Théâtrale à Ivry, au lycée de Salins les Bains (préparation au bac), workshop à Beyrouth dans le cadre des Sydewalks de la Zoukak teater Company, et avec des personnes en déficience mentale, des adolescent aveugles et malentendants.

Olivia Grandville

Olivia Grandville a été formée à l’École de danse de l’Opéra de Paris, en 1981 intègre le corps de ballet. De 1981-1988, elle traverse le répertoire (Balanchine, Limon, Cunningham…) et participe aux créations (Marin, Bagouet, Wilson…). Elle rejoint en 1989 la Compagnie Dominique Bagouet où elle sera l’interprète principale des ultimes créations du chorégraphe. C’est à cette époque qu’elle commence à s’investir dans la création de ses propres chorégraphies au sein de la compagnie La Spirale de Caroline. Passionnée par la dimension polysémique de la danse et les correspondances entre verbe et geste, elle met en jeu une esthétique combinatoire qui place le corps au centre d’un réseau de relations avec les autres médias du spectacle vivant. Son attention à la qualité et au phrasé du mouvement participe de cette construction, en tant que langage poétique complexe et articulé. Après un premier travail sur des textes de Lewis Caroll, elle co-réalise avec Xavier Marchand en 1993 Le K de E autour de l’œuvre de Kurt Swchitters. Depuis elle a réalisé une vingtaine de projets (Instantané/ provisoire,Il nous faudra quand même un peu d’argent… j’ai fait des économies, Paris-Yerevan, Come out, Comment taire, My space…) tout en poursuivant une carrière d’interprète, notamment avec Vincent Dupont (Incantus) et Boris Charmatz (Flipbook, La Levée des conflits).
En 2010 elle crée Une semaine d’art en Avignon, commande du Festival d’Avignon. Dans la continuité d’un travail entamé en 2008 sur les partitions chorégraphiques lettristes, elle crée Le Cabaret discrépant en 2011, reprit notamment en 2013 à la Colline – théâtre national et au Lieu Unique (LU) à Nantes. En octobre 2013 elle est invitée au Festival actoral à Marseille, sur une proposition de Manuel Vallade, et y présente L’invité mystère. En décembre de cette même année, elle adapte au TU-Nantes, scène de recherche et de recherche contemporaine : Roman Photo de Boris Charmatz avec 24 danseurs amateurs nantais.
En février 2014, elle a créé Le grand jeu au TU-Nantes avant de présenter la pièce en mars 2014 à la Ménagerie de verre dans le cadre du Festival Etrange Cargo.

Alexandre Castres

Alexandre Castres se forme successivement au Conservatoire National de Danse de Nantes, au Conservatoire de Musique et de Danse de la Rochelle et à l’Acting Studio de Lyon.
Sa double formation ainsi que son goût pour la vidéo le conduisent à travailler comme danseur, comédien et vidéaste. Il collabore notamment avec la compagnie de danse contemporaine L’Esquisse, les chorégraphes Joëlle Bouvier et Régis Obadia au CNDC d’Angers, Dominique Petit, Samir Akika, la compagnie DCA Philippe Découflé et, entre 2001 et 2006, Pina Bausch au Tanztheater de Wuppertal.

Parallèlement, il chorégraphie ses propres pièces et réalise quatre films, dont un long-métrage.

Jean-François Auguste

Jean-François est diplômé́ du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique en 2000, il crée la compagnie For Happy people & Co en 2007 dont il est le directeur artistique. Il met en scène une vingtaine de spectacles avec sa compagnie ou pour des tiers dont : Love is in the Hair de Laetitia Ajanohun, création 2019 lors du Festival Théâtral du Val d’Oise. Gulliver, le dernier voyage co-mise en scène Madeleine Louarn, librement inspiré des Voyages de Gulliver Jonathan Swift, création 2021 lors du Festival d’Avignon, théâtre Benoît XII, Tendres fragments de Cornélia Sno de Loo Hui Phang, création 2016 à la Ferme du Buisson.

Depuis plus de 10 ans, il poursuit son engagement en travaillant sur la question des « humanités » par le prisme d’un théâtre documenté. Dans ses créations, en collaboration avec des auteurs, il aborde des thèmes de société en immersion avec les populations concernées. Ces rencontres se font au travers d’ateliers artistiques et permettent de poser les axes dramaturgiques. Les écritures scéniques sont guidées par le propos porté sur scène et envisagent tous les médias.

Il joue en tant qu’acteur dans les mises en scènes de Marcial Di Fonzo Bo ; Bruno Geslin ; Pierre Maillet ; Jan Fabre ; Pascal Rambert ; Jean-Baptiste Sastre ; Marc Lainé ; Joël Jouanneau ; Marie Rémond… Il tourne pour le cinéma et la télévision dans 120 battements par minute de Robin Campillo ; Ainsi soient-ils saison 3 de Rodolphe Tissot ; Djinns de Hugues Martin ; La chambre obscure de Marie-Christine Questerbert, Une promesse de Jean-Loup Hubert. Il reprend en automne 2022 le spectacle Mes jambes, si vous saviez, quelle fumée… mis en scène par Brune Geslin et Pierre Maillet au Théâtre de la Bastille.

 

Maj 24/02/2023