Bérangère Jannelle

Le nom de la compagnie La Ricotta vient d’un court métrage de Pier Paolo Pasolini, poète, essayiste, dramaturge et cinéaste à laquelle la compagnie rend un hommage amusé.

Après des études de lettres et de philosophie, Bérangère Jannelle entre très jeune sur les plateaux en tant qu’assistante à la mise en scène de Klaus Michael Grüber (en France et en Allemagne), de Carlo Cecchi (en Italie), de Stéphane Braunschweig et Arthur Nauzyciel en France. Elle devient alors autrice, metteuse en scène de théâtre, scénariste et réalisatrice travaillant aussi bien en France qu’en l’étranger.

Au cœur de ses oeuvres, il est toujours question d’enfance, de rituels, de mémoire intime et collective et de paroles.

En 2001, elle crée sa première pièce Décaméron présentée au Festival d’automne à Paris. Depuis lors, elle crée une quinzaine de pièces et devient artiste associée à de multiples théâtres, Centres dramatiques nationaux et scènes nationales notamment le Théâtre de Lorient – Centre dramatique national de Lorient (2000-2004), la Comédie de Reims (2004-2008), le Théâtre de la Ville (2009-2012), la scène nationale de Saint Nazaire ( 2009-2015) la Scène nationale de Châteauroux (2011-1017), le Centre dramatique national de Rouen (2013-2017), le Centquatre à Paris (2015), la MC2 : Grenoble (2016 2019), la Comédie de Reims (2021). Elle participe à plusieurs éditions du Festival d’Automne à Paris (de 2001 à 2015) et est compagnonne de la scène nationale du Sud Aquitain (2020-2023…).

Multilingue, Bérangère Jannelle est présente sur les scènes internationales et nourri un partenariat de longue date avec l’Institut français. Elle a crée des pièces en Italie (Décaméron 2001- Teatro Garbiladi Palermo), au Brésil (O adversatio 2012 à São Paulo, puis 66 Gallery au Festival de Brasilia), en Russie (Goriot au Théâtre de Perm), en Afrique de l’Ouest, Bénin, Togo, Burkina Faso (Afrika democratik room, Récréathrales 2016) en Allemagne (Gespräche 2018)…

Le projet artistique de La Ricotta consiste à écrire pour le monde contemporain, en faisant théâtre de tout. Les sciences humaines et sociales documentent en profondeur le travail pour être  métamorphosées de manière joueuse et sensible. Après avoir mis en scène des pièces de plateau et signé de nombreuses adaptations : Deux champs fondent aujourd’hui la démarche de la compagnie pour la création: « La fabrique théâtrale des savoirs » ( Z comme zigzag 2015, Melancholia europea 2017, Afrika democratic room 2016 Conversations 2019 Les Monstres 2021, Une histoire de l’argent racontée aux enfants et à leurs parents 2023). Cette recherche se fait en pleine coopération avec des habitant·e·s, des enfants, des adolescent·e·s aussi bien que des chercheur·euse·s sur différents territoires.

Le champ de l’écriture par la fiction avec des épopées à la fois intimes et collectives est devenu majeur et fonde désormais pleinement le travail de Bérangère (Lucy in the sky est décédée 2020, Comme le nageur au fond des mers 2024, Le monde en réparation en résidence d’écriture à La Chartreuse). Ici, l’écriture pousse le récit du côté du roman, du cinéma en imbriquant les temporalités, les lieux, faisant de la parole un gage de survie.

Dans les deux cas, c’est la relation au spectateur actif qui anime l’oeuvre. Il est en effet, l’interlocuteur principal de toutes les œuvres.

Lauréate de la villa Medicis, Bérangère réalise son premier film en 2006. En tant que réalisatrice, elle réalise plusieurs longs métrages documentaires (« Sans Terre » produit par Morgane Production et la chaîne voyages, « Les Lucioles » produit par Tamara films (Prix du jury au FIFIB), Markowicz, appartement n°7 produits par Tamara films, BIP TV et soutenu par le CNC). Elle est co-scénariste de longs métrages de fiction avec Idir Serghine (« Notre Royaume »), Antoine Barraud (« Le dos rouge », « Les trois sœurs ») et sous contrat d’écriture pour un film de fiction (Tamara Films, CNC, Procirep, Région Bourgogne Franche Comté). Ses films ont été projetés dans de nombreux festivals et achetés notamment par le Musée d’art contemporain de Bolzano (Italie) le MACBA à Barcelone.

 

Maj 22/05/23

Padrig Vion

Padrig Vion, originaire de Bretagne, intègre en 2017 la Classe Libre du Cours Florent

En 2019, il est reçu au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris. Il est formé dans les classes de Valérie Dréville puis Nada Strancar, et joue dans les créations de Simon Falguières, Camille Bernon & Simon Bourgade, Agathe Mazouin & Guillaume Morel, et enfin Claire Lasne-Darcueil.

Parallèlement, il tourne au cinéma pour Grand Corps Malade & Mehdi Idir ou Arnaud des Pallières, et il double le Héron dans Le Garçon et le Héron de Hayao Miyazaki.

Ses deux premières pièces, Drame Bourgeois et Murmures sont programmées à Théâtre Ouvert en décembre 2024.

©Natacha Lamblin

Maj 28/03/24

Laëtitia Ajanohun

Laëtitia est née à Liège d’une mère belge et d’un père belge d’origine béninoise. Diplômée de l’Institut National supérieur des Arts du Spectacle en Belgique. En 2019, elle écrit Love is in the Hair, une commande de la cie For happy people & co. Avant cela, elle a écrit On m’a donné du citron, j’en ai fait de limonade (lecture performance en 2018 au Festival les Francophoniriques du Théâtre des Doms à Avignon, au Festival Massilia Afrapéa à Marseille) ; De l’autre Côté (co écrit avec Olivier Favier 2017) ; Alenda (créé au Festival ça se passe à Kin en 2017) ; Le Décapsuleur (édité aux éditions Passage(s) et lu au Festival Avignon 2017/Lectures RFI) ; Les mots sont manouches (édité aux éditions Lansman dans la scène aux ados) ; La Noyée (édité aux éditions L’Harmattan) ; L (créé au Tarmac des auteurs, joué au Centre Wallonie Bruxelles de Kinshasa).

Elle est autrice associée au Tangram Scène Nationale d’Évreux jusqu’en 2022.

En tant que comédienne, elle a joué entre autre sous la direction de Dieudonné Niangouna, Jean-Paul Delore, Jurij Alschwitz, René Bizac, Sylvie de Braekeleer.

 

Maj 24/02/2023

Gaëlle Bien-Aimé

Gaëlle Bien-Aimé est journaliste, auteure, comédienne, humoriste, co-fondatrice de Acte, École d’Art Dramatique.
Elle est également activiste et membre de l’Organisation Féministe Nègès Mawon.
En 2006, elle intègre « Le Petit Conservatoire, école de théâtre et des arts de la parole » où elle passe trois ans à étudier les arts de la scène. En 2010 elle commence à suivre des stages en Ethnodrame « Théâtre et Rituel » à l’École Supérieure d’Acteur de Cinéma et de Théâtre (ESACT) à Liège, en Belgique.
En novembre 2015, elle prend une formation intensive en humour à l’École Nationale de l’Humour de Montréal.
Gaëlle a à son actif 4 pièces de théâtre, 2 monologues et un spectacle de stand-up.

Elle est lauréate du Prix RFI Théâtre 2022.

 

©David Duverseau

Maj 26/09/22

Souleymane Bah

Souleymane Bah, né en 1973 à Conakry en Guinée, est docteur en Sciences de l’information et de la communication de l’Université Lumière Lyon 2 et licencié en journalisme de l’Université de Conakry. Il mène de front une carrière artistique, journalistique, politique et de consultant en communication.

Il débute le théâtre au lycée en fondant la troupe Djibril Tamsir Niane dont il est administrateur et comédien, avant de passer à la mise en scène et à l’écriture. Après avoir vécu longtemps en France, il est interdit de séjour dans son pays. Il est membre de l’atelier des artistes en exil depuis 2018 et est invité à présenter son texte Jamais d’eux sans proie au festival Visions d’exil 2018. Sa pièce Danse avec le Diable est lue au festival d’Avignon 2019 (cycle RFI « Ça va, ça va le monde ! »), jouée aux Récréâtrales (Ouagadougou) et au festival Sens Interdits (Lyon). Il est lauréat de la bourse Nora de l’ACCR, de la SACD, du Prix RFI 2020. Les premières versions de ce texte ont été écrites au cours de résidences à La Chartreuse Villeneuve-lès-Avignon et à La Cité du Mot – Charité sur Loire, dans le cadre du Programme NORA – ACCR 2019. Il a fait l’objet d’un laboratoire d’exploration en août 2020 à l’atelier des artistes en exil. Il reçoit le prix RFI Théâtre pour ce texte en 2020.

 

©Christophe Péan

Maj 21/09/22

Julie Aminthe

Julie Aminthe est autrice pour le théâtre. Depuis sa formation au sein du département Écriture Dramatique de l’École Nationale Supérieure des Arts et des Techniques du Théâtre (Lyon), elle collabore avec plusieurs compagnies et structures artistiques (Espace 600, Compagnie Arnica, Théâtre Massalia, Compagnie La Magouille, Collectif Eskandar, etc.), tout en orchestrant des ateliers d’écriture, notamment à l’Université Stendhal-Grenoble III.

Six de ses pièces, dont trois destinées à la jeunesse, sont publiées aux éditions Quartett : Une famille aimante mérite de faire un vrai repas, À pas de Lou, Mario del Bandido, Jours de Gala, Avec Nous l’Apocalypse et Feuferouïte (Faut faire entendre).

 

©Baptiste Souleyreau

Maj 1/09/22

Lydie Tamisier

Le parcours artistique de Lydie Tamisier commence à l’université Paris 3 Sorbonne Nouvelle où une véritable stimulation intellectuelle la pousse à écrire sa première pièce, Diana, qui bénéficie du soutien du collectif À mots découverts et grâce à laquelle elle intègre en 2018 le parcours écrivain.es-dramaturges de l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre à Lyon.

Pendant sa première année à l’ENSATT, elle écrit La Vision des choses, une pièce sur le monde de l’entreprise et la violence des techniques de management. En 2020, elle termine Le Temps libre, ou la mélancolie de la fragile splendeur vitale, une pièce montée à l’ENSATT par Laurent Gutmann et sélectionnée par le comité Collisions. Au printemps 2021, elle rédige son mémoire création À la recherche de la fragile splendeur vitale, et sort diplômée de l’ENSATT avec la mention très bien et les félicitations du jury.

À l’automne 2021 elle reçoit une commande de Alougbine Dine, metteur en scène et directeur de l’École Internationale de théâtre du Bénin (EITB) à Cotonou et Laurent Gutmann, metteur en scène et directeur de l’ENSATT à Lyon. Elle écrit Ce n’est qu’un adieu, mis en scène par Laurent Gutmann et Jardin de pierres, mis en scène par Didier Sedoha Nasségandé. Les deux spectacles sont actuellement en tournée au Bénin et dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest.

Elle était associée au NEST-CDN de Thionville pour la saison 21-22.
Manger à Thionville a été mis en voix en novembre 2023 par Rémy Barché, à Théâtre Ouvert, lors du FOCUS #9. 

Son texte L’odeur des tissus est publié aux éditions Tapuscrit | Théâtre Ouvert en décembre 2023. 

©DR

Maj 13/12/23

Yanis Skouta

Yanis Skouta est né à Créteil. Il intègre le Cours Florent en 2012.

En parallèle, il participe à la première saison de 1er acte avec le Théâtre National de la Colline. Il intègre la promotion 44 du Théâtre National de Strasbourg sous la direction de Stanislas Nordey section jeu en 2016. Il y travaille notamment avec Stanislas Nordey, Roland Fichet, Frédéric Vossier, Claude Duparfait, Françoise Bloch, Véronique Nordey, Christine Letailleur, Blandine Savetier, Bruno Meyssat, Lazare, Loïc Touzé et Eddy d’Aranjo. Il en sort diplômé en 2019. Pour sa sortie, il joue dans Mont Vérité de Pascal Rambert au Printemps des comédiens, puis dans L‘Orestie d’Eschyle mise en scène par Jean-Pierre Vincent au festival IN d’Avignon.

Il collabore actuellement avec Sophie Lagier sur nes 01 de Fausto Paravidino, et avec Lazare sur Passé je ne sais où – qui revient. Il a également joué sous la direction d’Éric Vigner dans Mithridate de Racine, et jouera bientôt dans En travers de sa gorge de Marc Lainé à la Comédie de Valence.

Il crée en 2019 sa compagnie Me revient le manque dans laquelle il développe ses propres projets d’écriture et de jeu.

 

©TNS

Maj 1/09/22

Marianne Dansereau

Diplômée de l’École nationale de théâtre du Canada profil Interprétation en 2014, Marianne Dansereau est actrice et autrice. 

À titre d’autrice, elle signe d’abord Hamster (prix du texte le plus prometteur du Festival ZH en collaboration avec le Centre des auteurs dramatiques en 2014 et prix Gratien-Gélinas en 2015), créé au Théâtre La Licorne en 2018. Elle écrit ensuite Savoir compter, présenté à la salle Jean-Claude Germain du Centre du Théâtre d’Aujourd’hui en 2017, et Dalot(s) (premier prix du concours littéraire du Carrefour international de Théâtre de Québec en 2012).

Elle participe à l’édition 2017/2018 du festival Actoral à Marseille et à Montréal, ainsi qu’à divers projets collectifs dont Vendre ou Rénover : combat théâtral autour des classiques de la dramaturgie

Elle collabore à plusieurs soirées du Festival du Jamais Lu de Montréal et de Québec ainsi qu’à l’émission Plus on est de fous, plus on lit sur les ondes d’Ici Première. Elle a également publié une nouvelle littéraire aux éditions Québec/Amérique dans le recueil D’autres mondes.

Elle développe son premier texte destiné à l’enfance, La même bottine, à l’Arrière Scène, centre dramatique pour l’enfance en Montérégie.

Depuis avril 2020, Marianne Dansereau est codirectrice du Théâtre P.A.F. avec sa complice Gabrielle Lessard.

 

©Guillaume Boucher

Maj 1/09/22

Marilou Leblanc

Marilou Leblanc, jeune autrice québécoise, femme queer et grosse, mais avant tout fille de région. La région, c’est quelque chose qui la définit : ça transparaît dans ses référents, sa manière de penser, son parler. Elle respire le joual, la bonne franquette et le chalet. Elle ne s’en cache pas, elle est aussi une grande sensible, une éternelle nostalgique et une amoureuse.

 

©Jule Artacho

Maj 1/09/22