Mounya Boudiaf

Mounya Boudiaf est comédienne et metteuse en scène.

Après une première formation au Théâtre-école du Phénix à Valenciennes, et un double cursus d’étude de droit, elle intègre en 2003 la première promotion de l’EPSAD (Lille).
A sa sortie, Elle retrouve Stuart Seide pour Hijra d’Asch Kotak puis Dommage qu’elle soit une putain de John Ford et fait partie du collectif d’acteur qu’il créé au Théâtre du Nord pendant un an.
Elle travaille également sous la direction de David Géry sur L’Orestie d’Eschyle au Théâtre de la Commune dans le rôle d’Electre, avant de jouer dans les spectacles mis en scène par Laurent Hatat : Nathan le sage de Gotthold Ephraïm Lessing, Les Oranges de Aziz Chouaki, La Précaution inutile ou Le Barbier de Séville de Beaumarchais et Nanine de Voltaire en tournée dans toute la France.

En 2012, elle joue dans Tout un homme, écrit et mis en scène par Jean-Paul Wenzel au Théâtre Nanterre-Amandiers ainsi qu’au au TNP de Villeurbanne et en tournée dans toute la France. Elle travaille régulièrement dans les projets de jeunes metteurs en scène issus de l’EPSAD, comme Caroline Mounier (Stop the tempo en 2009) ou Marion Laboulais (Médée en 2010).
Depuis on a pu la voir dans Les troyennes, les morts se moquent des beaux enterrements mis en scène par Laetitia Guedon au Théâtre 13, dans Le chat du Rabin de Joann Sfar mis en scène par Sarah Marcuse en Suisse ainsi qu’à Paris au théâtre des Mathurins , dans Le Porteur d’histoire d’Alexis Michalik primé aux Molières et toujours en tournée.
Elle joue également dans Le Garçon à la valise de Mike Kenny mis en scène par Odile Grosset Grange. En 2016 elle joue dans Revolt she said d’Alice Birch mise en scène par Arnaud Anckaert, metteur en scène qu’elle retrouve en 2017 pour Séisme de Duncan Macmillan, première création française.
Elle reprend également Lettres à Nour de Rachid Benzine qu’elle a mis en espace lors du festival Prise Directe et qu’elle joue depuis à ses côtés. Et en 2018, entame une collaboration avec la metteuse en scène Hélène Soulié, et joue dans MADAM#2 de Marie Dilasser.

Chanteuse et metteuse en scène, elle a monté des formes cabarets ainsi que des lectures-spectacles. Elle crée en 2008-2009 le Festival « Les Nuits de Mézos » dans les Landes qui se veut un festival de théâtre populaire. En 2013, Irène Bonnaud lui confie l’assistanat à la mise en scène et la direction musicale de Retour à Argos « les Exilées ». Elle met en scène deux projets avec l’Orchestre National de Lille en 2014 et 2015, Brundibar de Hans Krasa et Le Bucher d’hiver de Prokofiev. En 2014, elle adapte, met en scène et joue Haine des femmes d’après le livre de Nadia Kaci Laissées pour mortes, premier spectacle de sa compagnie Kalaam. Le spectacle est repris au Festival Off d’Avignon 2015 ainsi qu’en tournée à Paris. Elle est aujourd’hui Artiste associée au Centre culturel du Safran à Amiens.